Leçon de photo intégrale
Entretiens
Traduit du japonais par Dominique et Frank Sylvain
Prix : 19,80 €
Parution : 24 novembre 2022
260 pages
ISBN : 978-2-37927-150-2

Leçon de photo intégrale

Nobuyoshi Araki

« Photographier avec gentillesse, regarder avec gentillesse, éclairer avec gentillesse… »

Dans ces entretiens, traduits pour la première fois du japonais, Araki commente une à une 336 photographies couvrant son œuvre depuis ses débuts en 1963. Le plus célèbre des photographes japonais contemporains raconte sa conception de son travail et ses nombreuses influences, d’Eugène Atget à Yousuf Karsh ou Ken Domon.

Pour Araki, « vivre, c’est photographier ». Il revendique la notion d’autofiction photographique et documente son existence dans ses aspects les plus intimes tels que son voyage de noces ou la mort prématurée de sa femme.

Celui pour qui le « documentaire est une suite de regards posés » révèle qu’il « existe toujours un lien affectif » avec son sujet. « Prendre des photos, c’est un face-à-face ».

À travers une série d’anecdotes, l’artiste se souvient avec une précision remarquable des circonstances entourant la prise de ses photos. Inventeur du mot « Erotos », il confie que la rencontre d’Eros et Thanatos a été toute sa vie au centre de ses préoccupations, et ce, depuis ses jeux d’enfants dans le cimetière des prostituées de Yoshiwara.

Leçon de photo intégrale s’articule en trois parties : un passage en revue par l’artiste de sa carrière jusqu’en 2006, un entretien avec le critique Susumu Watada et un autocommentaire détaillé d’une vingtaine d’ouvrages publiés après 2006.

L’auteur

Né en 1940 à Tokyo, dans le quartier populaire de Shitamachi, Nobuyoshi Araki débute comme photographe publicitaire en 1963 pour l’agence Dentsu. Dès l’année suivante, le prix Taiyō récompense Satchin, son premier documentaire photographique. En 1971, avec Voyage sentimental, publication à compte d’auteur des photos de son voyage de noces, Araki entame une démarche d’autofiction photographique qu’il poursuit encore aujourd’hui. Son œuvre prolifique (plus de 500 ouvrages édités dans le monde entier) a fait l’objet de nombreuses expositions notamment à la Fondation Cartier (1995), à la Sécession viennoise (1997), à la Barbican Gallery de Londres (2006), au Musée Guimet (2016) et au Mosex, le Musée de l’érotisme de New York (2018).

Les traducteurs

Dominique Sylvain

Frank Sylvain