Science-fiction
Traduit du japonais par Dominique et Frank Sylvain
Prix : 18€
Paru en novembre 2018
512 pages
ISBN : 978-2-37927-011-6
Nuage orbital
Taiyō Fujii
En 2020, à Tokyo, Kazumi, créateur d’un site web destiné aux fans de l’espace, est épaulé par Akari, brillante ingénieure en technologie de l’information. Il attend qu’un des étages d’une fusée iranienne ayant placé un satellite en orbite retombe pour produire une étoile filante. De façon étrange, non seulement ce débris spatial ne retombe pas, mais en plus, il accélère.
En Alaska, un centre de surveillance de l’espace de l’armée américaine, observe avec inquiétude le phénomène. Au même moment, l’entrepreneur américain Smark, accompagné de sa fille Judy, journaliste et blogueuse, se prépare à décoller de cap Canaveral à bord de sa fusée privée pour inaugurer son premier hôtel spatial.
Quel est le lien entre l’article scientifique sur des micro-robots spatiaux d’un savant iranien et les manœuvres d’un chercheur informaticien japonais renégat, épaulé par une agente nord-coréenne rompue aux sports de combat et au maniement des armes ? Que se passe-t-il dans cet hôtel de Tokyo contrôlé par les services secrets chinois ? Quel est ce projet monstrueux du dictateur nord-coréen ? Smark reviendra-t-il vivant de son voyage spatial ?
Une seule certitude, une course contre la montre est engagée, et Kazumi sera propulsé bien malgré lui au premier plan pour tenter de la gagner.
Avec Nuage orbital, Taiyō Fujii reçoit, en 2016, le Grand prix japonais de science-fiction et le Prix Seiun. La même année, le roman est classé meilleur ouvrage de science-fiction par la revue SF Magazine.
L’auteur
Taiyō Fujii, né à Kagoshima en 1971, ancien ingénieur en informatique, écrit ses romans sur iPad, en utilisant son propre programme pour la structuration de ses histoires. Il fait partie de ces auteurs découverts à partir d’un e-book auto-produit. Devenu l’un des romanciers de science-fiction les plus en vue de son pays, il est également président de l’association des écrivains japonais de SF. Il défend un optimisme scientifique, affirmant que « la science sauvera notre futur. » Il s’est mis à écrire de la SF en partie parce que l’accident de Fukushima, pour tragique qu’il ait été, lui semblait avoir été pris comme prétexte par les partisans d’une certaine pensée antiscience.